À l’origine, le Calvaire de 1786…
En cet hiver 2022-2023, nous vous présentons le calvaire de 1786, prédécesseur du calvaire de 1886 que vous pouvez visiter de nos jours à St-Julien-Molin-Molette. Nous vous proposons l’accès à la lecture du texte original manuscrit de la Délibération de la marguillerie de l’église de Saint Julien sur l’établissement du calvaire le 2 avril 1786, ainsi que sa transcription. Nous devons ce travail de recherche à Eugène et Max Bobichon dont le texte dactylographié a été repris par François. Ces travaux sont complétés par un essai de placement sur un plan des stations réparties dans le village, suivant les renseignements contenus dans la délibération. Denise, Jérôme, et Hubert se sont livrés à cet exercice et la mise au net a été faite par Gilles. Bonne découverte !
Cliquer ici pour accéder au Calvaire de 1786 : manuscrit, transcription, plan et répartition des stations
Le Calvaire actuel, acte de donation, document de 1889 concernant la propriété du terrain
Merci à Jules Robin pour la mise à disposition de ce document d’archive daté du 2 janvier 1889 : l’acte de donation du terrain du Calvaire à la Cure de St-Julien-Molin-Molette par Urbain et Jules Faurie.
Cliquer ici pour consulter le document en pdf
On parle du Calvaire de St-Julien dans presse !
Juillet 2020, dossier spécial dans La Tribune Le Progrès du 30/07/2020 :
On parle du Calvaire sur les ondes radio !
1er janvier 2017, Hubert Sage « en direct du Parc du Pilat » sur France Bleue au sujet du calvaire de St-Julien :
Partie basse du Calvaire en référence au Rosaire…
Un calvaire est essentiellement composé de trois croix, souvent placées sur une colline, ou de trois croix richement sculptées comme en Bretagne. Celui de St-Julien est bien situé sur une hauteur du village mais il est placé dans un parc. Il est complété par un chemin de croix et les mystères du rosaire. Ainsi, dans sa partie basse, le calvaire de St-Julien est dédié à la vierge Marie, avec une série de stèles en référence au rosaire, elles représentent, en images, les mystères « joyeux, douloureux, glorieux ». Un document d’archives nous en livre les détails et nous éclaire sur le choix du curé qui est à l’origine de ce calvaire inauguré en 1886. Le pape Léon XIII a publié des encycliques sur le rosaire dès 1883. Nul doute, ce « catéchisme » en pleine nature qu’a voulu le curé Rajat est lié à ces encycliques et confirme l’hypothèse du caractère unique de ce calvaire.
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Le Calvaire de Saint-Julien-Molin-Molette… pièce unique ?
Dans le Calvaire du Sacré-cœur on trouve également des statues de saints et des reproductions de la grotte de Lourdes, des apparitions de la Salette et, dans une grotte située sous les trois croix, une piéta. Si les statues et images en relief du chemin de croix et des mystères de la Vierge sont des pièces de fonderie reproductibles en autant d’exemplaires qu’il est nécessaire pour servir en d’autres lieux, son agencement est unique. Nous devons ce site à l’abbé Rajat, curé de la paroisse à l’époque de sa création et réalisation. Une pièce unique que nous vous invitons à découvrir plus en détails : Dans quel contexte social et religieux trouve-t-il sa place ? Pourquoi la présence de ces saints et pas d’autres ? Pourquoi la grotte de Lourdes, les apparitions de la Salette ?
Vous le saurez en lisant cette étude passionnante que nous propose Michel Wotkiewicz, membre de l’association Patrimoine Piraillon :
Promenade d’un Piraillon mécréant à travers le Calvaire de Saint-Julien-Molin-Molette
- Lire le texte de Michel Wotkiewicz : Lire le pdf
- Consulter les annexes : La Madone – Poème – Chronique Bobichon – Laïcité
Photographies : René Jacquemetton
Situation du Calvaire dans Saint-Julien-Molin-Molette, vue aérienne :
